Accéder au contenu principal

Friedrich Wilhelm Joseph Von Schelling

 Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling


Schelling (1775-1884), philosophe allemand, l’un des principaux représentants de l'idéalisme et du courant romantique de la philosophie.


Né à Leonberg (Wurtemberg), Schelling fait ses études à l'université de Tübingen. Il enseigne dans la plupart des grandes universités allemandes et, en 1841, s'installe à Berlin à la demande du roi de Prusse, Frédéric-Guillaume IV, où il s'emploie à combattre Hegel.


La philosophie de Schelling est continuellement en évolution. À l'origine, sa pensée repose essentiellement sur l'étude fidèle des idées d'Emmanuel Kant et de Johann Gottlieb Fichte, et sur celles de Baruch Spinoza. Le principe distinctif de cette phase de son œuvre est l'identité du sujet et de l'objet qui devint le fondement d'« une philosophie de l'identité » qui, dans ses grands traits, était panthéiste, assimilant Dieu aux forces et aux lois de l'univers. Dans une seconde période, rejetant le panthéisme comme étant négatif, Schelling développa ce qu'il appelait une philosophie positive, dans laquelle il définissait l'existence humaine comme étant le mode de conscience de soi de l'Absolu. L'essence de l'humanité est la libre activité créatrice.


Les nombreuses œuvres de Schelling comprennent la Philosophie de l'art (1807), les Recherches sur la liberté humaine (1809) et les Âges du monde (1813).

Posts les plus consultés de ce blog

Henri Mandras

Henri Mendras 1  PRÉSENTATION  Mendras (1927-2003), sociologue français. 2  UN SPÉCIALISTE DE LA SOCIOLOGIE RURALE  Né à Boulogne-Billancourt, diplômé de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris et docteur ès Lettres, Henri Mendras est formé au contact de Georges Gurvitch et de Georges Friedmann. Il entre comme chercheur en sociologie rurale au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) où il devient directeur de recherche en 1954. Après plusieurs ouvrages, dont Études de sociologie rurale (1953), Sociologie de la campagne française (1959) et les Paysans et la modernisation de l’agriculture (1958), la Fin des paysans (1967) le consacre auprès du public comme l’un des grands spécialistes de la paysannerie et des sociétés rurales. Dans ce livre polémique au titre prémonitoire, Henri Mendras analyse le bouleversement social, culturel et économique sans précédent qui affecte le monde rural dans l’après-guerre. Dans Sociétés paysannes (1976), il montre comme...

Norberto Bobbio

 Norberto Bobbio 1  PRÉSENTATION  Bobbio (1909-2004), philosophe italien. 2  UNE BRILLANTE CARRIÈRE UNIVERSITAIRE  Né à Turin, Norberto Bobbio poursuit des études de philosophie et de droit dans sa ville natale, avant d’enseigner la philosophie du droit à Camerino, puis à Sienne et à Padoue ; il obtient la chaire de philosophie politique de la faculté de sciences politiques de Turin en 1973. Si les étapes décisives de sa prestigieuse carrière universitaire se déroulent sous la dictature fasciste de Benito Mussolini, ses ouvrages majeurs sont publiés après la Seconde Guerre mondiale : Politique et Culture (1955), De Hobbes à Marx (1965) ou encore Quel socialisme ? (1977). 3  CONNAISSANCE JURIDIQUE ET ENGAGEMENT POLITIQUE  Norberto Bobbio tente de concilier deux aspects dans sa philosophie : la connaissance et l’engagement. Il souhaite élaborer une pensée dont l’effort déployé pour la compréhension puisse aboutir à une philosophie militante. Cette tentat...

Maine de Biran

 Maine de Biran 1  PRÉSENTATION  Maine de Biran (1766-1824), philosophe français, héritier des Idéologues, qui se trouve à l’origine de la « philosophie réflexive » et fut le promoteur de la notion de « sens intime ». 2  ITINÉRAIRE POLITIQUE ET INTELLECTUEL  Garde du corps de Louis XVI en 1785, Marie François Pierre Gontier de Biran, dit Maine de Biran, se tint à l’écart pendant toute la Révolution. Opposé ensuite à Napoléon, il fut anobli par Louis XVIII, reçut le titre de chevalier et fut nommé conseiller d’État en 1816. Sa rencontre, en 1798, avec Cabanis et Destutt de Tracy (voir Idéologues) fut déterminante. Il écrivit son mémoire Influence de l’habitude sur la faculté de penser, qui fut couronné par l’Institut en 1802 ; puis un mémoire sur la Décomposition de la pensée. À la fin de sa vie, il anima une société philosophique avec, notamment, Victor Cousin. Son œuvre majeure, l’Essai sur les fondements de la psychologie, commencée vers 1812, parut en 1859. S...